Les Gambiens fêtaient le mercredi 18 février le 50è anniversaire de l’indépendance de leur pays en présence de plusieurs délégations africaines comme celle du Sénégal, Ghana, Mauritanie et la Sierra Leone. Les festivités ont été marquées par l’organisation d’une grande parade, au stade de Bakau, par le Président Yayha Jammeh qui est au pouvoir depuis 1994.Sachant que cet événement est aussi, pour les ONG, une grande occasion pour évoquer les nombres de violations des droits de l’Homme dans lesquelles les Gambiens sont confrontés.
Une fête d’indépendance en pleine inquiétude
Alors que les Gambiens devaient se réjouir pour ses 50 ans de l’indépendance de leur pays, ces derniers ne semblent pas en fin de compte d’humeur festif. Tourmentée par toutes ces détentions dues à la tentation de coup d’Etat du 30 décembre 2014, la population gambienne vit actuellement en pleine répression. En effet, suite aux fouilles menées par les forces de sécurité, près d’une trentaine de personnes ont été arrêtées à Banjul. Parmi eux, selon les défenseurs des droits de l’homme et les opposants, on note les proches parents des présumés auteurs de l’attaque.
Les violations des droits de l’Homme
Du fait des arrestations menées par l’armée, une Cour martiale, dont le cadre reste obscur, a été créée le 10 février dernier pour juger les militaires détenues et accusées de complices dans l’affaire du coup d’Etat. Toutes ces causes ont notamment suscité l’attention des ONG de défense des droits de l’Homme, qui n’espèrent guère d’une justice équitable en Gambie. Parait-il que les détenus n’aient pas accès à un avocat et les magistrats chargés de l’affaire sont en pratique des étrangers originaire de Ghana et de la Sierra Leone.
Pour moi, le respect des droits de l’homme joue un rôle primordial tant dans le développement de l’État que dans le développement humain.