Un prêt de 300 millions d’euros a été accordé par la BEI, ou la Banque européenne d’investissement afin de régler les problèmes d’infrastructures à Madagascar. Ce sera une somme qui sera concentrée spécialement sur le domaine du transport, l’énergie et surtout la réparation des dommages causés par le cyclone Chedza.
Un redémarrage en vue
La Banque européenne d’investissement vient d’accorder une somme de 300 millions d’euros à Madagascar en guise de prêt. Cela permettra au pays de se relever après les dégâts causés par le cyclone Chedza et régler les problèmes liés aux infrastructures énergétiques ainsi que le transport, notamment les routes, dont la plupart ne sont presque plus utilisables. L’élection du président Hery Rajaonarimampianina, fin 2013, a mis un terme à une crise politique ayant entraîné la suspension des aides internationales (40 % du budget malgache). Depuis son entrée en fonction en janvier 2014, les institutions, notamment la Banque Mondiale et le Fond Monétaire International ont recommencé à prêter à Madagascar.
Un pays encore fragile
Malgré la richesse de son sous-sol qui intéresse les compagnies étrangères et la particularité de sa faune et de sa flore, la Grande Île a encore du mal à relancer la réputation du tourisme qu’elle connaissait avant. Bref, l’économie malgache reste fragile, bien qu’elle connaisse une croissance de 3 % depuis sa reprise en 2014. Pour cette année 2015, les autorités ont pour ambition, d’augmenter ce chiffre à 5 %. Cependant, avec l’instabilité politique, les remises en question concernant la bonne gouvernance et la faiblesse des institutions, la FMI pense que ce défi est encore difficile, mais possible.