Parmi les 22 candidats qui ont déposé leurs dossiers de candidatures au Conseil constitutionnel, pour l’élection présidentielle du 11 octobre prochain au Burkina Faso, plus que 14 candidats ont été retenus au final. Sur les 16 candidats qui ont été publiés dans la liste provisoire du 29 aout, ils ont été les seuls à être retenus dans la liste définitive et vont concourir ensemble pour succéder Blaise Compaoré.
Deux pro-Compaoré exclus de la liste
Mauvaise nouvelle pour les pro-Compaoré, le Conseil constitutionnel a exclu deux de leurs candidats. Il s’agit de l’ancien ministre des Affaires étrangères Djibril Bassolé et l’ancien ministre des Sports Yacouba Ouedraogo. Ils ont été écartés de la liste sous l’article 135 du nouveau code électorale, un article qui exclut ceux qui ont soutenu le projet de modification de la Constitution, dans le but de permettre à Compaoré de conspirer un autre candidat. D’un côté, comme à chaque élection, on remarque toujours des habitués de la course à la présidentielle tels que Roch Marc Christian Kaboré, ancien Premier ministre, et Zéphirin Diabré, le meneur de l’opposition. On y trouve aussi Benewendé Sankara, du parti Sankra et Roch Mac Christian Kaboré, du Mouvement du peuple pour le progrès.
Zéphirin Diabré, un ancien chef de l’opposition
Zéphirin Diabré est un ancien chef de file de l’opposition. Agé de 55 ans, il est issu du parti Union pour le progrès et le changement (UPC) dans lequel il est le chef depuis 2010, l’année de sa création. Diplômé de l’Ecole supérieure de commerce et de la Faculté d’économie et de gestion de Bordeaux, il a déjà été président du Conseil économique et social entre 1996 et 1997, avant d’être le directeur général adjoint du PNUD entre 1999 à 2006. Ce meneur d’opposition avait toujours comme ambition, celle de prendre la place de Balise Compaoré au pouvoir.