FIFDA ou le festival international des films de la diaspora africaine a célébré sa cinquième édition cette année. L’événement s’est tenu à Paris pendant les journées du 4, 5 et 6 septembre. Il a mis en scène plusieurs films issus d’origines différentes dans le but de rendre hommage à l’Afrique, ses peuples, ses cultures et traditions, ainsi que sa richesse et diversité.
« L’Homme qui répare les femmes » à l’ouverture
FIFDA 2015 s’est vu la projection de 14 films africains, comprenant huit films inédits et deux films primés au FESPACO (festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou), ainsi que quatre cours métrages. La diffusion de ces films a été poursuivie par une séance de débat avec les réalisateurs. L’évènement était aussi l’occasion propice pour mettre à l’honneur des courts métrages Français et qui sont originaires de l’Afrique. Selon Diarah N’Daw Speech, organisatrice et co-fondatrice de l’évènement, ceci est une façon de montrer comment les Français originaires d’Afrique voient la France. Au programme, « L’Homme qui répare les femmes », un film de Thierry Michel, réalisateur belge, a ouvert le bal. C’est un long métrage qui raconte la vie quotidienne de Denis Mukwege, le docteur congolais qui vient en aide aux femmes victimes de violences sexuelles.
Honneur aux cultures afro-américaines
Les cultures noires au Brésil ont été mises à l’honneur lors du FIFDA 2015. Pour ce faire, deux films du cinéaste brésilien, Joel Zito Araujo ont été diffusés. Ceci comprend un film documentaire qui représente les préjugés et les tabous vécus par les personnages noirs dans les télénovelas brésiliennes. Il y avait également un autre documentaire qui explique la démocratie multiraciale au Brésil, le pays le plus métissé du monde et ayant connu le pire de l’esclavagisme que les Etats-Unis.