L’Organisation internationale du cacao (ICCO) a été délocalisée de l’Angleterre en Côte d’Ivoire, le premier pays producteur de la fève au monde. Le siège de l’ICCO qui a été longtemps basé à Londres va être transféré à Abidjan à partir du 1er octobre. Selon un accord signé entre le gouvernement de la Côte d’Ivoire et tous les membres de l’ICCO, ce transfert prendra fin le 31 mars 2017.
Une marque de confiance pour la Côte d’Ivoire
Suite à une récente réunion entre les pays membres de l’ICCO qui s’est tenue à Londres, la Côte d’Ivoire va désormais accueillir le siège de l’organisation dans sa capitale économique à Abidjan. Pour rappel, la demande de relocalisation a été faite il y a 13 ans passés, mais n’a pas été accordée en raison de l’insécurité et la crise politico-militaire qui sévissait la Côte d’Ivoire. Ce déménagement étant une très bonne nouvelle pour le pays, a affirmé le ministre ivoirien du Commerce, Jean-Louis Billon. Selon encore lui, il permettra au pays de récolter plus dans la filière cacao, à commencer par l’organisation du marché, en passant par l’évolution des cours jusqu’aux programmes de recherches agronomiques. Devant une telle nouvelle, certaines entreprises étrangères du cacao implantées en Côte d’Ivoire, comme la société belge KKO International, ont l’objectif de lever des fonds pour booster leur notoriété.
La transformation locale pour un produit plus valeureux
Cette marque de confiance pour la Côte d’Ivoire signifie une véritable motivation pour les planteurs dans leur travail, sans négliger la qualité des vergers et fèves, sur laquelle se repose la production. Pour rappel, depuis l’installation d’Alassane Ouattara au pouvoir, plusieurs réformes ont été établies dans l’industrie du cacao. Et l’on entend, par exemple, le prix attribué au planteur pour la campagne, un prix qui varie en fonction des cours mondiaux.