Le trafic maritime africain est sûrement une des fiertés les plus importantes du pays en ne cirant que Tanger, Djibouti, Le Cap, Alexandrie, Dakar et tous les autres. Si aujourd’hui, ce ne sont que des endroits de débarquassions où des milliers de bateaux se faufilent chaque jour, tout va peut être changé demain. Actuellement, les responsables de ce secteur souhaitent son “rattrapage portuaire, une expression que les spécialistes ont inventée.
Un budget énorme
Le secteur maritime du continent est certainement celui qui bénéficie le plus de financement, surtout en révisant tout ce que le gouvernement lui a accordé ces 10 dernières années. Après avoir inauguré le port de Tanger Med il y a 7 ans, Lamu est actuellement en train de recevoir les premières installations pour la grande rénovation en 2017. En rajoutant tout cela avec des terminaux ultramodernes et entièrement automatisés comme les asiatiques et les Européens disposent, François-Xavier Delenclos, vice-président chargé du développement chez l’opérateur danois APM Terminals (APMT) a affirmé que le budget de l’investissement dépasserait des 40 milliards d’euros.
D’une simple remise à niveau aux grands complexes industrialo-portuaires
En ce qui concerne la place du trafic maritime africain par rapport au marché international, il n’occupait de 5 % du commerce maritime et moins de 2 % du trafic conteneurisé de la planète. Mais grâce aux échanges entamés avec l’Asie, ces chiffres ont largement évolué actuellement, voir plus que les autorités espéraient. Il a fallu dix ans pour une mise à jour des quais, si bien que les autorités portuaires publiques sont captivées par les 7 % de croissance annuelle que les opérateurs privés internationaux leur proposent. Comme Dakar, Lunda se lance aussi dans le défi, et au bout de quelques mois, les premiers ports de transbordement qui sert d’éclater et de redistribuer les marchandises issues d’Europe et d’Asie occupent les côtes africaines. Pour construire le terminal de Doralet à Djibouti, DP World a repris les mêmes techniques que ce qu’elle a utilisé à Dubaï. Pour conclure, alors que le trafic maritime était déjà un pôle majeur dans l’économie du pays avec les peux qu’il avait, il ne reste plus qu’à comprendre ce qu’ils entendent par « la nouvelle phase de modernisation ».