D’après les statistiques se rapportant à la pénétration d’internet en Afrique, elle est estimée à 16% en 2014 soit 167 millions d’internautes, contre 110 millions en 2010. Des chiffres susceptibles de tripler pour atteindre près de 600 millions d’internautes d’ici 2025. Ceci dit, beaucoup de pays au sein du continent y trouve un réel atout permettant de réduire le taux de chômage .
Au Kenya par exemple ou le chômage est particulièrement très élevé selon ce que souligne les chiffres de la banque la Banque mondiale, soit 17 % des jeunes qui y sont actifs sont au chômage contre 5,5 et 6,8 % respectivement en Tanzanie et Ougadan.
Le gouvernement se propose d’exploiter l’accès à internet afin de palier à la situation. De ce fait, il a lancé tout récemment un programme de formation des jeunes aux compétences numériques. Dénommé « Ajira » (emploi en swahili), le programme vise à créer un million d’emplois dans le numérique pour des jeunes Kenyans qui seront des free-lancers en ligne d’ici quelques mois.
Joe Mucheru, le ministre kenyan de l’Information, de la Communication et de la Technologie a dit à ce sujet qu’ « Il est prévu la fourniture d’une connexion Internet Wi-Fi gratuite et la mise en place d’une plate-forme d’inscription en ligne dans le cadre du programme ». Ce programme se focalisera sur les emplois en ligne qu’offrent plusieurs sociétés au Kenyan.
Ce qui permet à ce gouvernement de croire en la réussite d’un tel projet serait le fait que « Les entreprises offrent davantage de travail en ligne parce que c’est plus pratique et rentable pour elles…» souligne Joe Mucheru en plus du fait que, l’on estime aujourd’hui à près de 50.000, le nombre d‘offres d’emplois en ligne auxquels ont postulé des Kényans et y ont été embauché .