L’accès à internet à rendu courante l’usage des réseaux sociaux dans presque toutes les contrées du monde d’aujourd’hui. Seulement, il est tout à fait évident au vu des faits rapportés que leur usage n’est pas toujours à bon escient alors qu’il le devrait. Désormais, en plus de la lourde tache qu’on les gouvernements consistant à lutter contre cybercriminalité, il devront également lutter contre propagation de fausse nouvelle sur les réseaux sociaux.
Au Cameroun par exemple, la ministre des Postes et Télécommunications, a indiqué qu’en plus de l’application de la loi sur la cybersécurité et la cybercriminalité, celle portant sur la répression des actes de terrorisme pourrait être appliqué en cas de propagation de fausse nouvelle sur les réseaux sociaux. Bien évidemment, une campagne de sensibilisation fut menée par elle-même dans le but de prévenir la nation Camerounaise des dangers et des sanctions se rapportant à la propagation des fausses informations sur les réseaux sociaux ( à témoigner les messages que reçoivent chaque citoyen dans son téléphone mobile).
Selon les propos tenu par le professeur le Pr Emmanuel Tonye lors d’un interview portant sur l’application de ce texte réprimant les actes de terrorisme, notamment dans le cadre de l’usage des réseaux sociaux, il en ressort ce qui suit:
« Lorsque vous voyez les conséquences d’une information mensongère sur les réseaux sociaux, vous comprenez que 20 ans c’est peu. Si l’information mensongère a entraîné le suicide de quelqu’un. N’est-ce pas évident de condamner l’auteur à peut-être plus de 20 ans d’emprisonnement ? Si l’information mensongère a entraîné une catastrophe, cela paraît normal que le coupable soit bel et bien puni pour une telle durée d’emprisonnement (…)»
Ceci dit, un mauvais usage des réseaux sociaux constitu un danger pouvant en courir la mort d’un individu, déstabiliser des familles, menacer la paix d’un pays… En effet, selon l’article 9 de la loi N° 2014/028 du 23 décembre 2014 portant répression des actes de terrorisme, il est indiqué qu’il est puni d’un emprisonnement de vingt (20) ans celui qui fait à l’autorité administrative ou judiciaire une déclaration mensongère ou une dénonciation calomnieuse.
Il serait très important et très bénéfique pour les différents usagers des réseaux sociaux de devoir en faire un bon usage, ce qui rend possible la collaboration et la coopération avec nos gouvernements étant donné que ceux-ci exigent de la part des citoyens Camerounais un usage responsable et citoyen de ceux-ci.