Des accusations de fraudes fiscales entre le géant américain et l’Europe ne sont pas une affaire d’aujourd’hui. Amazon a presque toujours entretenu des rapports belliqueux avec l’administration fiscale en Europe. Cette fois c’est en Italie que le leader en e-commerce devra se justifier de ses avoirs et revenus. En fait la section financière de la police de milan avait d’or et déjà fait savoir le géant américain sur des probables évasions fiscales provenant de leur structure. Il s’agit d’un montant avoisinant les 130 millions d’euros couvrant une période de quatre années d’activités impayées. Selon certaines sources proches du dossier et qui confirmerait que les éléments d’enquête seraient d’or et déjà transmis au paquet de Milan.
Une accusation que réfute fortement le leader du e-commerce américain. Néanmoins, la contribution, calculée sur les bénéfices, serait faible en raison des « investissements significatifs » réalisés dans le pays : plus de 450 millions d’euros depuis 2010 selon le site Web d’Amazon Europe. Sans compter sur les emplois créés au niveau local avec plus de 2000 employés. Selon Reuters, Amazon a réalisé en Italie un chiffre d’affaires de 2,5 milliards d’euros dans la période scrutée par les autorités italiennes. Mais ce cas d’évasion fiscale de l’Italie n’est pas la seule qui interpellent ce site de vente en ligne car plusieurs autres accusations ont longtemps planées sur la tête de la firme américaine. Même si Jeff Bezos, le patron d’Amazon affirme avoir pris des dispositions et d’avoir depuis 2015 modifié ses différentes pratiques fiscales dans la majorité de l’Europe.