Le Cameroun dans sa mouvance de mutation économique et dans son désir d’atteindre le cap de l’émergence à l’horizon 2035. A engagé sur ses terres une série de grands travaux et chantiers dits « projets structurants ». Ceux-ci concernent à priori tous les domaines et secteurs d’activités ; parmi lesquels les plus prioritaires sont : l’agro-industrie, les infrastructures de transport, l’énergie, le logement social et l’aménagement urbain, les industries extractives, les nouvelles technologies. Et c’est sous cette même lancée au se tient du 17 au 18 mai 2016 à Yaoundé la Conférence Economique Nationale (C.E.N). Initiée par le Président de la République du Cameroun M. BIYA Paul, cette conférence a pour but de venter la destination Cameroun. Cette mise en exergue de la destination Cameroun vise en fait à montrer aux investisseurs étrangers que le Cameroun est un bon risque. C’est-à-dire qu’on peut y investir avec quiétude. Illustrée par l’extrait du propos de présentation du Président de la République : « Notre objectif est d’atteindre l’émergence à l’horizon 2035. Le Cameroun est, par dessus tout, déterminé à favoriser l’investissement privé en vue d’accélérer la croissance économique et la prospérité pour ses populations. Votre présence ici exprime votre détermination de contribuer à la réalisation de ces aspirations légitimes de notre pays. ». La C.E.N a réuni plus d’un demi-millier de prestigieux participants dont les plus importantes sont : L’ancien premier ministre portugais et ancien président de la commission Européenne Manuel Barroso ; Le Dr. Un-Chan CHUNG, Premier ministre de Corée du Sud (2009-2010) ; Pascal Lamy, Directeur général de l’Organisation Mondiale du Commerce (2005-2013) ; Donald KABERUKA, Président de la Banque Africaine de Développement (2005-2015), Mohamed EL-KETTANI, Président Directeur général, Attijariwafa bank, Tony ELUMELU, Président du Groupe United Bank of Africa ; Le Directeur général du Groupe Ecobank. De nombreuses personnalités nationales sont présentes à cette conclave. Ainsi que de nombreuses personnalités nationales dont Protais AYANGMA (Coordinateur de la plateforme du secteur privé ; Président-fondateur de ECAM) ; Paul FOKAM (Président de Afriland First Bank) ; Arthur ZANG, Président Directeur général & Fondateur, Himore Medical) ; Constant NEMALE (Fondateur & Président, Africa 24.) ; et de la totalité des membres du Gouvernement.
AXES DE LA CONFERENCE ECONOMIQUE NATIONALE DE YAOUNDE.
Cette rencontre si importante pour le pays de FOTSO Victor, a connu des temps forts et des axes majeurs qui méritent d’être soulevés.
Tout d’abord, le 17 mai 2016 avec les arrivées des participants et de la tenue de la cérémonie d’ouverture au Palais des Congrès de Yaoundé. Lieu où se déroulaient les assises et qui avait fait sa mue pour l’occasion. Le discourt de M. BIYA ouvrira véritablement les débats, et il sera précédé successivement par M. BARROSO, M. UN-CHAN CHUNG, et enfin de M. Tony ELUMELU. Il en ressort de ces interventions que le Cameroun est une bonne destination pour les investisseurs. Au vu de sa paix, de son taux d’inflation <3%, de sa stabilité économique, de sa position de deuxième potentiels énergétique et forestier d’Afrique…
Ensuite nous aurons des séries de séances d’échanges portant sur les thématiques suivantes : La situation macroéconomique et l’attractivité du Cameroun – Le rôle du secteur privé – Les perspectives de croissance – Le potentiel de l’économie numérique.
Et enfin, le dernier jour, nous avons assisté avant le discours de fin du Président de la République du Cameroun, nous avons assisté à des Ateliers investisseurs uniquement réservée à es derniers exclusivement sur invitation. Les thèmes abordés étaient : L’Energie- Le Transport & Aménagement urbain – L’Agriculture – Les Technologies de l’Information et de la Communication.
Voilà donc ce qui a meublé les échanges ces deux derniers jours au Palais des Congrès de Yaoundé. Avec en toile de fond des accords et des négociations mises en place, l’unanimité sur la nécessité d’investir au Cameroun et d’y saisir les opportunités. Ceci en dépit des lenteurs et lourdeurs administratives, le poids fiscal, et la corruption entre autres qui ont été relevées comme étant les principales entraves à l’épanouissement du monde des affaires.