L’introduction des nouvelles technologies sur le marché a entrainé divers changements en Afrique. A ne citer que dans le secteur de la santé, faisant partie des plus grandes priorités des gouvernements, l’utilisation des TIC permet de maîtriser les faiblesses des systèmes de soin du continent, ou encore de gérer les coûts liés aux dépenses. C’est ainsi que l’e-santé et ses différentes applications ont vu le jour. Grâce à l’explosion considérable de la pénétration de la téléphonie mobile en Afrique, l’e-santé est devenu est un véritable outil de développement socio-économique du continent.
Mali, un véritable pionnier
Mali, un état de l’Afrique de l’Ouest, est en train de révolutionner le monde de l’e-santé en Afrique. Dans ce pays, majoritairement constitué de zones rurales, profite de la mise en place de l’e-santé et de l’évolution des TIC pour apporter les meilleurs moyens de faciliter l’accès à des soins de qualité pour toute la population. Nombreux sont les outils de télésanté au Mali, mais un des plus connus est REEVASAN. C’est une plateforme de gestion de dossiers en matière d’évacuation sanitaire. Ce réseau électronique met à disposition de ses utilisateurs un espace de travail collaboratif, d’enseignement et consultation à distance, ainsi qu’un groupe de discussion d’experts.
Le top 5 des applications e-santé
Les applications mobiles et les plateformes innovantes liées à l’e-santé abondent en Afrique. Avec les 915 millions d’utilisateurs de mobiles, bon nombre de développeurs locaux ont saisi cette opportunité pour mettre en œuvre leurs idées novatrices. L’application mobile Prévention Ebola, lancée par le développeur ivoirien Dawkin’s Kamara, trône en première position dans le top 5 des applications e-santé africaines. Vient ensuite SenGeoSanté, une application créée au Bénin par Yannick Girmaud. Medafrica, créée par l’entreprise kenyane Shimba Technologies arrive en 3è place, poursuivit par MPedigree du ghanéen Bright Simsons. Enfin, en 5è position, Matibabu est lancée et développée par des étudiants ougandais de l’université de Makerere en 2013.
Je constate qu’il y a toujours des progrès très avancés dans le secteur de la e-santé en Afrique. Le seul problème c’est que les initiateurs de ces projets innovants ont souvent de la difficulté à les commercialiser.