C’est avec un excellent bilan que Donald Kaberuka quitte la Banque Africaine de Développement (BAD) pour laisser place au Nigérian Akinwumi Adesina, son successeur. Etant à la tête de la banque depuis 2005, l’ex président arrive au terme de son mandat et a réussi à transformé la BAD en tant que première institution financière africaine la plus prestigieuse. Le 31 juillet 2015, il a offert sa gratitude envers la Tunisie. Quant à la BAD, elle va devoir regagner son siège à Abidjan.
Le soutien de la Tunisie continue
Kaberuka a lâché ses pouvoirs auprès de la BAD, mais avant son départ, il s’est tenu de remercier Beji Caïd Essebi, Président de la République de la Tunisie, et les autorités tunisiennes pour leur hospitalité. Kaberuka quitte la BAD, mais l’institution continue d’accorder son soutien à la Tunisie. De son côté, le président tunisien a présenté son hommage pour la BAD et son ex-président lui-même. Une cérémonie d’adieux a été organisée en son honneur, ainsi qu’à ses vices présidents. Encore faut-il rappeler que durant ses cinquante ans d’existence, la BAD soutenait le pays, particulièrement après la révolution. Kaberuka, quant à lui, a toujours été présent pour l’intégration de l’économie tunisienne.
Le succès financier de la BAD
Durant son mandat, Kaberuka a parfaitement joué son rôle en tant que président de la BAD pour un seul objectif, dont la réduction de la pauvreté et le développement en Afrique. La banque se concentrait particulièrement sur le secteur privé et a mis à l’évidence le développement de plusieurs infrastructures, notamment celles des routes, des chemins de fer, des centrales électriques et surtout des communications. Grâce à toutes ces initiatives, la BAD a gagné la confiance des marchés internationaux pour réaliser des résultats financiers impressionnants. En 2013, la banque a enregistré 21 milliards d’unité de compte, 5,8 milliards d’unité de compte de capitaux propres et 72,8 milliards d’unité de compte de résultats net.