À l’origine financière et bancaire, la crise économique mondiale a fait ses débuts aux Etats-Unis en 2007. Malgré plusieurs tentatives de réformes du système financier international, celle-ci a bel et bien laissé d’énormes impacts sur l’Afrique. Burkina Faso fait partie de ces pays d’Afrique ayant subit d’importants bouleversements dû à cette crise. Etant un des pays les moins avancés, il souffre actuellement les plus lourdes conséquences à savoir la pauvreté, la crise alimentaire, les conflits armés, l’instabilité politique et bien d’autres encore.
Situation actuelle du secteur socio-économique
Burkina Faso est un pays d’Afrique de l’Ouest faisant partie des pays en voie de développement. Bien qu’il soit l’un des pays les plus pauvres au monde, il a comme principales ressources la production de coton, soit le 2è producteur africain après l’Egypte. Viennent ensuite l’élevage de bétail et l’agriculture qui représente au moins 32% de son PIB. Du à la crise, on peut dire que le secteur socio-économique du Burkina Faso s’est rapidement affaibli. Les fléaux sociaux comme le chômage, la prostitution ou la toxicomanie se développent de façon surprenante. Et la plupart de la population vit également dans une situation inquiétante avec le besoin en matière de santé, d’éducation et surtout de nourriture et de logement. Le pays souffre actuellement d’une crise alimentaire sans précédent avec une importante hausse des prix de consommation. L’insécurité énergétique et les problèmes d’accès à l’eau potable causés par la crise climatique ne cessent de s’intensifier et mettent en péril les indicateurs de croissances économiques du pays.
Les répercussions de la crise sur l’économie du pays
Outre les crises alimentaire et climatique, la crise économique n’a fait qu’accentuer les difficultés financières du Burkina Faso. De son état actuel, celle-ci a entrainé la démission du président au pouvoir, Blaise Compaoré, qui était malgré cette situation, un gage de stabilité pour le pays. Parmi les impacts de la crise économique, les sanctions des bailleurs de fonds et la défiance des investisseurs ont aussi conduit le pays à un état de plus en plus critique, comme la révolte populaire (manifestations, destructions de biens,…).
