Une fois encore, le Programme alimentaire mondial (PAM) vient de renforcer son engagement dans la lutte contre la malnutrition et l’insécurité alimentaire en Afrique. En effet, la plus grande agence humanitaire de l’ONU a proposé, le jeudi 16 avril 2015, leur assistance nutritionnelle destinée à combattre la malnutrition aiguë chez les enfants dans le sud de Madagascar, notamment dans trois districts : Betioky, Beloha et Bekily.
Un complément alimentaire prêt à l’emploi
Le produit spécial pour la lutte contre la malnutrition infantile est un complément alimentaire que le PAM propose aux enfants de six à 23 mois dans le sud de Madagascar. Ils comptent environ 15 milles vulnérables et sont victimes de malnutrition aiguë, un problème de santé publique que subissent les populations des régions du sud du pays. Ce nouveau complément est notamment composé de poudre de lait, d’arachide, d’huile végétale, de sucre et d’un mélange de vitamines et de minéraux. Prêt à l’emploi, ce produit sert à contribuer à la réduction des maladies et surtout de taux de mortalité due à ce fléau. Outre les enfants moins de 24 mois, les femmes enceintes et allaitantes recevront également chaque mois leur part de ration nutritionnelle composée d’huile fortifiée en vitamine A et de Super Cereal, une farine enrichie à base de maïs et de soja.
Une aide humanitaire de trois mois
Cet appui nutritionnel est fait, grâce à la participation active de multiples associations comme les Filles de la Charité Bekily. Il va s’étendre sur trois mois et les produits seront servis en pot pour faciliter sa distribution. Une formation intensive sur les objectifs de l’assistance, les critères de sélection des personnes assistées et les conseils appropriés à ce nouveau produit et sa distribution sera assurée par les partenaires locaux du PAM.
La lutte contre la malnutrition est un très long combat dans les pays en voie de développement. C’est un problème social causé par la pauvreté et les aides humanitaires ne suffisent pas. C’est aux gouvernement de prendre les mesures nécessaires parce qu’avant de lutter contre la malnutrition, il faudra d’abord lutter contre la pauvreté.