Si le premier Forum Social Mondial avait pour objectif, celui d’apporter une évolution sur les rapports entre gouvernants et gouvernés, entre le Nord et le Sud ; en Afrique, elle prend un autre tournant : celui de la construction de la société civile, dont le mot d’ordre est « Une Autre Afrique est Possible ». Plusieurs éditions de ce mouvement social ont été organisées partout à travers l’Afrique. La 7ème édition s’est tenue le mois d’octobre à Dakar au Sénégal, sous le thème « Quelles réponses des mouvements sociaux africains », durant laquelle plusieurs débats ont été relevés, à savoir les défis auxquels l’Afrique est confrontée.
Quels sont les objectifs du Forum Social Africain ?
L’Afrique est le premier continent où les différents fléaux comme famille, pauvreté ou corruption sont toujours au rendez-vous. Malgré cette image négative, il a eu l’opportunité d’accueillir le Forum Social Mondial ou FSM depuis l’année 2006 à Bamako au Mali. L’organisation de ce mouvement social sur le sol africain a permis la réalisation de nombreux objectifs, à savoir la lutte contre les inégalités sociales et la lutte contre la pauvreté. Parmi les objectifs du Forum Social Africain, on peut également citer la consolidation et la mobilisation du mouvement social en Afrique, l’établissement de stratégies pour la reconstruction sociale, économique et politique de l’Afrique, ou encore la redéfinition du rôle de l’Etat, du marché africain et surtout des organisations citoyennes.
La 7ème édition du Forum Social Africain au Dakar
Le Forum Social Africain est un événement important où les acteurs de la société civile se donnent rendez-vous. Pour la 7ème édition au Dakar, de nombreuses organisations africaines et étrangères ont été présentes, pour discuter et apporter des solutions de crises et de conflits qui sévissent le continent. Etant donné que l’Afrique est un territoire courtisé par de nombreuses puissances mondiales, le comité d’organisation du FSM 2014 a mis en évidence certains sujets comme la formation et l’emploi, le changement climatique, le contrôle des ressources de l’Afrique et surtout le développement du leadership africain.
