Il est vrai que votre vie professionnelle occupe la majeure partie de votre temps par jour. – En moyenne, un employé passe près de 40 heures par semaine au travail et près de 1500 heures par an sans compter les heures supplémentaires. Quand on additionne à cela les heures passées à dormir, à s’occuper des tâches ménagères, à prendre soin des enfants, il ne reste que très peu de temps pour vous-même.
Alors, pour éviter la dépression nerveuse, ou de sombrer dans le stress, il est important de se réserver quelques moments de joie dans ce monde de brutes, de rendre son environnement de travail un tant soit peu agréable. Ceci dans le but d’aboutir à de meilleurs rendements dans votre carrière professionnelle. Si vous êtes prêts à nous suivre, voici quelques conseils que nous vous proposons :
– Reconvertissez votre mauvaise humeur en quelque chose de positif
Il s’agit de la manière que vous gérez votre humeur et l’atmosphère dans votre lieu de service. Et ceci peut s’entendre par une remarque, un mail mal tourné, une évolution en grade d’un collègue et pas vous ou tout simplement la crise de nerfs.
Mais comment gérer l’énervement? Ça ne servirait à rien de le réprimer. Toutefois, exprimer ses passions permettrait de trouver un épanouissement personnel… et d’éviter de faire un travail avec désinvolture.
Par contre lorsque la colère est bien canalisée, elle peut être mise à profit. Elle donnerait la force nécessaire pour dire non ou pour demander cette promotion dont on rêve depuis des années. C’est ainsi qu’explique Etienne Roy, «La colère permet d’oser, de poser des limites ou de formuler des exigences», auteur d’ouvrage.
Mais cependant, il est important de faire la différence entre l’agressivité. Il suffit juste de canaliser ce qu’il faut de courage pour aller de l’avant bien que cela ne soit pas toujours aussi facile.
– Prenez du temps pour vous évader avec une promenade.
Le fait d’être préoccupé ou acharné dans le travail ne garantit pas un meilleur résultat de vous. Il vaudrait mieux pour vous de vous aérer la tête pour prendre du recul. D’où le bienfait des pauses, d’une promenade.
Certes, le temps légal de pause est de 20 minutes toutes les 6 heures de travail. Il a aussi été prouvé que changer d’environnement accroissait la créativité. Saisissez donc la moindre occasion pour vous échapper de votre bureau. Rendez visite à ceux du bureau d’à côté, allez prendre un café, passez un coup de fil dans le hall de l’immeuble… Il s’agit ici de ne pas tomber dans une routine contre-productive.
Rappelons aussi qu’une marche de quelques minutes servirait à augmenter votre niveau de concentration pour les prochaines heures qui suivent.
– arrêtez de faire souffrir votre corps
Il a été prouvé que rester plusieurs heures d’affilée sur une chaise de bureau pouvait avoir de graves conséquences pour la santé tels que le cancer colorectal, diabète, obésité, mal de dos, etc.
Il est donc conseillé de se lever de sa chaise au moins une fois par heure pour reprendre une position normale. N’importe quel prétexte est valable: jeter des papiers à la poubelle, discuter avec la réceptionniste ou aller demander des renseignements à votre supérieur. Cela permet en plus de s’étirer et de se masser les yeux un moment.
– Séparez travail et vie privée
Bien des fois il a été constaté que le domaine du travail empiète de plus en plus sur celui de la vie privée. L’intensité du travail rend le quotidien plus pénible et sollicite l’implication de la personne, ce qui n’est pas sans lien avec sa fatigue. Tout travail de la sorte implique alors des moments de répits que la vie privée doit pouvoir offrir. Pour y arriver, les petites pauses en journée ne suffisent pas toujours sur le long terme. L’idéal serait afin d’éviter la surchauffe faire une rupture totale du travail quand on rentre chez soi et s’aménager des temps de repos et aussi dormir.
– Créez un espace de solidarité
Certains employés trainent souvent le pas en arrivant au boulot et sont les premiers à partir quand l’heure approche parce qu’ils ne se sentent pas en confiance au travail. C’est pour cela, il faut qu’il existe un espace ou les employés peuvent s’exprimer sans être frustrés ni réprimés et les employeurs être à leur écoute.