D’après les chiffres, les cours du pétrole à Angola ont connu un certain recul par rapport aux années précédentes. Tout le monde se pose ainsi la question, notamment sur les perspectives que les autorités prendront concernant la décision de renoncer à la hausse des dépenses sociales prévues dans le budget 2015. Mais il fait se rendre en compte, que les attentes des citoyens s’améliorent avec la situation économique du pays.
Une baisse à ne pas prendre à la légère
La situation en Angola est plus ou moins critique actuellement, surtout face à la chute des prix du pétrole. Une hausse des dépenses sociales était prévue par le budget 2015, élaboré sur la base d’un prix du baril à 81 dollars – contre un cours actuel proche de 50 dollars, un plus bas en 5 ans. C’est un contexte décisif qui va remettre en question la décision du gouvernement face aux attentes qu’il a suscitées. En ce qui concerne le sujet, un consultant indépendant dans le secteur pétrolier, José de Oliveira a confié qu’ils sont prêts à passer un moment difficile puisque le gouvernement n’a pas les moyens de mettre en œuvre le budget qu’il a adopté pour cette année. À ne pas oublier que plus que la moitié, des ressources fiscales de l’Angola sont tirées du pétrole. Par conséquent, la diminution des chiffres constatés depuis quelques mois, devrait entraîner une chute des revenus et accentuer la dégradation des comptes publics.
Une dégradation générale en vue
Le recul des cours du pétrole va emmener un tsunami de problèmes avec lui, et c’est fatal pour les 54 % de la population, qui vit encore avec moins de deux dollars par jour. D’après le directeur de la fondation Open Soc, Elias Isaac, « Il risque d’y avoir des problèmes pour payer les salaires des fonctionnaires et pour assurer les services sociaux de base, dont la quantité et la qualité vont diminuer, ce qui affecte les personnes les plus modestes ». Pour le moment, l’amélioration des conditions de vie qu’a promise la campagne présidentielle reste une promesse d’ivrogne, ce qui leur coûtera peut être cher dans deux ans si la situation ne s’améliore pas.