Du à la démocratisation de la télécommunication et l’engouement pour les nouvelles technologies, le marché de la téléphonie mobile connait un essor remarquable en Afrique. Le mobile, qui a conquis ainsi tout le continent, sert non seulement aux appels, transfert d’argent ou payement de factures, mais devient aujourd’hui un nouveau mode d’enseignement. Grâce à Stereo.me, la startup africaine basée au Lesotho, les apprenants et les enseignants peuvent désormais suivre un programme d’enseignement plus pratique et facile par voie téléphonique.
Son parcours
Stereo.me a vu le jour en 2013 lors de l’aventure de Startups Bus Africa organisé par ampion.org et devenu aujourd’hui Ampion Venture Bus. C’est une initiative de trois experts du numérique composés de Christopher Pruijsen, Danielle Reid et Dean Rotherham, et dont l’objectif est d’améliorer le taux d’alphabétisation via un téléphone portable bas de gamme. Pour rappel, Stereo.me est la start-up africaine ayant été sélectionnée en tant que finaliste dans plusieurs événements tech, à savoir World Summit Award, Mondato Summit Africa, World Africa Innovate ou encore World Summit Africa. Elle faisait également partie des trois gagnants du concours Word Summit Youth Award des Nations Unies dans la catégorie Education pour tous.
Le concept de Stereo.me
Aussi pratique que fonctionnel, tant pour l’enseignant que pour l’étudiant, le concept de Stereo.me est simple et abordable. Il permet de partager et bénéficier d’un programme d’enseignement par SMS au moyen d’un simple téléphone mobile. Ceci est notamment composé d’un programme de mathématique, géographie, anglais et agriculture, sous forme de leçons, devoirs et des quiz approuvés par les enseignants. L’accès est facile. Les questionnaires sont accessibles par envoi de SMS vers un code unique ; en retour, les étudiants peuvent répondre en utilisant tout simplement le clavier de son téléphone. Il faut savoir également que Stereo.me est disponible pour tous, non seulement pour les étudiants et enseignants, mais également aux ONG, et aux entreprises.
Ce nouveau concept ne peut certainement pas remplacer le système scolaire traditionnel, mais çà peut être une véritable motivation pour les étudiants d’apprendre un peu plus.